Ce soir à la télé La gloire de mon père chef-d’œuvre de Pagnol avec Philippe Caubère un film culte à voir au moins une fois dans sa vie

En résumé

  • 🎬 La gloire de mon père
  • 📺 Chérie 25 à 21h05
  • 📖 Adaptation cinématographique du roman autobiographique de Marcel Pagnol, ce film culte réalisé par Yves Robert nous plonge dans la Provence du début du XXe siècle à travers les souvenirs d’enfance, la nostalgie, la transmission familiale et la magie des petits bonheurs simples, porté par une distribution remarquable et une musique inoubliable de Vladimir Cosma.

La gloire de mon père, Chérie 25, Marcel Pagnol, Yves Robert, Philippe Caubère : ce soir, c’est un véritable monument du cinéma français qui débarque sur vos écrans à 21h05 sur Chérie 25. L’adaptation culte des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol n’a rien perdu de son charme, et il suffit d’une note de Vladimir Cosma ou d’une brise dans la garrigue pour replonger instantanément dans cette Provence idéalisée, tendre et malicieuse, que le public chérit depuis maintenant trois générations.

La gloire de mon père : le cinéma français entre nostalgie et littérature

Si vous recherchez un film patrimonial profondément attaché à son terroir, La gloire de mon père fait figure de chef-d’œuvre. Réalisé par Yves Robert en 1990, adapté fidèlement du roman autobiographique phare de Marcel Pagnol, le film nous plonge au cœur de la Provence des années 1900 à travers le regard émerveillé d’un enfant. Les cigales, la garrigue, la chasse à la bartavelle, les amourettes d’été et surtout cette admiration filiale sans réserve : chaque scène respire la mélancolie d’une époque où l’on scrutait le bonheur dans de petits riens, mais aussi la manière dont une mémoire réinvente ses paradis perdus.

Porté par un casting impressionnant, Philippe Caubère impose une figure paternelle à la fois poétique et exigeante — incarnation parfaite de l’instituteur républicain dans l’imaginaire français — tandis que la fraîcheur de Julien Ciamaca dans le rôle-titre donne une crédibilité sans faux-semblants à ce récit d’enfance. La voix-off de Jean-Pierre Darras ajoute une couche littéraire, presque hypnotique, qui parachève la fidélité à l’esprit Pagnolien.

La gloire de mon père : madeleine culturelle et cinématographique

Difficile de cacher sa tendresse pour ce film, qui, à l’instar de Le Grand blond avec une chaussure noire ou Un éléphant ça trompe énormément, fait partie de ces classiques signés Yves Robert capables de séduire un large public familial. L’alchimie entre souvenirs, humour et tendresse frappe dans le mille : c’est la carte postale rêvée de la France rurale, certes idéalisée, mais si vibrante d’humanité. Près de 6 millions de spectateurs s’étaient rués en salles lors de sa sortie, et les générations suivantes découvrent le film à travers l’école, tant il est devenu l’un des outils ludiques de transmission de la littérature et de l’histoire locale.

Si certains critiques pointaient alors une certaine « irréalité » du bonheur provençal dépeint par Robert, le film tire sa force de cette capacité à fabriquer du mythe national, en exaltant la ruralité et la transmission familiale. Impossible aussi de parler de La gloire de mon père sans évoquer la partition de Vladimir Cosma, dont la musique cristallise littéralement la nostalgie et l’identité du Sud dans quelques notes inoubliables.

Pourquoi il faut revoir — ou découvrir — « La gloire de mon père » ce soir ?

Au-delà de la pure madeleine de Proust, La gloire de mon père est un manuel du bonheur simple, pétri d’humanisme, qui donne à réfléchir sur le rôle du père, sur les souvenirs fondateurs et sur notre rapport à la transmission. C’est aussi un miroir très fort du cinéma français des années 90 : celui d’un cinéma de terroir, populaire mais exigeant, où la narration vogue entre l’humour irrésistible, la poésie littéraire et la précision sociologique.

  • La reconstitution de la Provence, tournée sur les vrais lieux, est un véritable bijou visuel.
  • La distribution, de Philippe Caubère à Nathalie Roussel, offre un jeu sans fausse note et davantage encore d’émotions, module après module.
  • Le film, premier d’un diptyque, trouve une résonance d’autant plus grande avec Le château de ma mère qui en est la suite immédiate.

Autre anecdote qui passionnera les cinéphiles : la maison de vacances de la famille Pagnol existe encore à La Treille, près de Marseille, et attire les curieux. Elle est devenue une sorte de lieu de mémoire collective, consacrant l’ancrage très concret de l’œuvre et de ses racines.

Le film La gloire de mon père : un héritage indestructible

La gloire de mon père n’est pas un simple film d’enfance mais une authentique machine à voyager dans le temps, où l’on retrouve tout le sel de la France littéraire, du cinéma populaire et du patrimoine régional. Son influence se mesure à sa polyvalence : il est étudié dans les écoles, convoité par les nostalgiques, et cité par tous les amoureux du septième art hexagonal. Quoi de plus réjouissant qu’un classique qui, plus de 30 ans après sa sortie, est encore capable de fédérer la famille entière devant la télévision ?

Un quasi 4/5 sur tous les sites de référence, preuve de son endurance émotionnelle et artistique. Des thèmes universels (famille, transmission, mémoire) qui résonnent encore avec l’actualité, dans un monde où l’authenticité et la poésie font parfois défaut.

Ce soir, offrez-vous cette parenthèse de tendresse, de Provence solaire et d’enfance retrouvée. Car s’il est un film qui mérite l’adjectif de « culte », c’est bien La gloire de mon père : l’alliance parfaite de la littérature et du grand écran, de la tradition rurale et des valeurs universelles. Rendez-vous dès 21h05 sur Chérie 25, pour voyager, rire, peut-être pleurer… et retrouver, juste un instant, l’odeur des pins et la voix des souvenirs.

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